Scène insolite mélangée d’un peu de niaiserie romantique à la limite dévergondée distillée et distribuée à grande échelle sur les réseaux sociaux. C’est ce que ces petits sacripants de quelques collèges et lycées nous ont présenté comme film amateur qu’on peut intituler« scène de cul et de gandia » aux Oscars covid-19.
Et comme il est triste de voir le monde scolaire en souffrance avec les apprenants qui malheureusement oscillent entre inconscience et irresponsabilité, les réseaux sociaux avaient été inondés de clichés débats sexuels nauséeux et de la drogue, toutes choses qui interpellent tous. Éducateurs, enseignants, autorités administratives, cellules familiales…, tous ont failli et ont montré leur limite dans l’éducation civique de la jeunesse en voie de perdition.

Car, l’inconscient collectif de ces jeunes prouve que nous sommes vraiment loin du pari d’une société exemplaire. Et le procureur Mètonou, en ordonnant une enquête, participera à conscientiser cette jeunesse et à la sortir de la drogue, du sexe, bref de la pourriture.

Est-il encore possible aujourd’hui d’avoir 18 ans et de penser, contrairement à Paul Nizan, que c’est « le plus bel âge de la vie » ?

Par Romuald Boko