Plusieurs dizaines d’investisseurs français séjournent à Cotonou depuis le lundi 04 décembre 2023, ceci pour explorer les possibilités d’investir au sein de la Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ).  La présence de ces investisseurs français au Bénin est d’une part le résultat de la dernière visite effectuée par le président Patrice Talon en France et d’autre part, le fruit du « Roadshow Osez le Bénin ». Ce mercredi 06 décembre 2023, la forte délégation composée entre autres de 35 investisseurs français était dans la Zone économique spéciale de Glo-Djigbé. Ils étaient accompagnés par le Directeur Afrique de la Banque Publique d’Investissement de France (Bpi France), Arnaud Floris.  A leur arrivée dans cette zone économique spéciale de Glo-Djigbé, ces investisseurs français ont été accueillis par le Directeur de l’Agence de Promotion des Investissements et des Exportations (Apiex), Laurent Gangbès et celui de la Société d’investissement et de promotion de l’industrie (SIPI), Létondji Béhéton. Une visite guidée sur le terrain en passant par la salle de la maquette, le Centre de formation aux Métiers de textile, l’usine de Cajou et l’usine intégrée de textile a permis aux hôtes des directeurs de l’Apiex et de la SIPI-Bénin d’être impressionnés par ce qu’ils ont vu et constatés dans cette zone économique spéciale.

« Un mot qui me vient à l’esprit. Ce mot c’est : « Impressionnant », a lâché le Directeur Afrique de BPI-France. Ce dernier a rappelé qu’il avait eu l’occasion de passer très rapidement, il y a 2 ans, à la GDIZ. Selon lui, les progrès accomplis pendant ces 2 ans sont énormes.  « On sent cette énergie au Bénin, c’est pour cela qu’on engage tous ses efforts au côté des autorités, des entrepreneurs béninois » a-t-il déclaré avant d’ajouter « cette visite permet de s’en rendre compte » que « les choses bougent ». C’est pour cela selon Arnaud Floris, « l’économie se diversifie en témoigne les usines qui s’implantent ».  Il en conclut que lui et toute la délégation sont « d’être au Bénin et de participer à toutes ses belles dynamiques ». Il a précisé qu’indépendamment de ces belles dynamiques qu’on a constaté de cette énergie, des opérations qui vont pouvoir en découler, il compte « mobiliser tout financement nécessaire pour accompagner les entreprises françaises et béninoises à réaliser des projets en commun ». Et cela selon lui, se joue sur des financements, la dette et aussi sur des fonds propres et d’autres délégations d’affaires qui viendront au côté de l’APIEX et de la Sipi-Bénin.

Par Roland AFFANOU