La nouvelle escalade de violences entre l’Israël et la Palestine déclenchée depuis le début de ce mois est d’une ampleur jamais vue depuis la deuxième Intifada, le soulèvement palestinien contre Israël de 2000 à 2005 en Cisjordanie, territoire palestinien occupé depuis plus de cinquante ans par l’armée israélienne. Contre les quelques centaines de roquettes et obus lancés par les factions palestiniennes armées vers Israël, ce dernier a réagi par plusieurs raids. L’état hébreu a même frappé les locaux de l’agence AP et d’Al-Jazeera que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu qualifiait de « cible parfaitement légitime ». Selon lui, ce bâtiment abritait « un bureau de renseignement pour l’organisation terroriste palestinienne qui prépare et organise des attaques terroristes contre des civils israéliens »
Malgré les appels internationaux à la désescalade, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a prévenu que son armée infligerait de « sérieux revers » au mouvement « terroriste » Hamas qui contrôle l’enclave palestinienne de Gaza.

Décidément, Netanyahou veut à tout prix faire la guerre pour sauver son fauteuil.
Que vaut un fauteuil « rouge de sang » d’innocentes personnes qui n’aspirent qu’à avoir une patrie?
Oui, sans l’ombre d’un doute, le peuple palestinien a le même droit que tous les peuples, autrement dit : le droit à une terre, à un pays.
Pourtant à regarder les différentes cartes de la Palestine, de celle de 1946 à celle de 1948, puis de celle de 1948 à celle de 1967 pour arriver enfin à celle d’aujourd’hui peau de chagrin, on peut se dire que la situation est sans issue, qu’elle est irréversible.

Nombreux sont ceux aujourd’hui, qui après avoir cru possible l’instauration de deux pays sur une même terre et militer ardemment pour cette position, en viennent à comprendre que la solution réside sans doute dans le retour à une Palestine historique, rétablie dans toute son intégrité territoriale, ouverte à tous, juifs et arabes, une Palestine laïque et démocratique.

Cette position, défendue dans les deux côtés de la Palestine, de part et d’autre du mur, fait son chemin et, militants de la paix arabes et israéliens commencent à travailler et à élaborer en commun sur cet objectif et, partant, montrent certainement la voie d’une issue possible, équitable et favorable à tous.