Pendant que la nouvelle vague de Covid-19 frappe le monde de pleins fouets,

Alors que le déploiement de la vaccination contre la COVID-19 s’accélère en Afrique,

pendant que tous les états lancent la grande artillerie de campagne pour la vaccination,

Alors que l’organisation mondiale de la santé ( OMS) encourage les populations à se faire vacciner, d’énormes difficultés se pointent à l’horizon. Il s’agit notamment de la réticence face à la vaccination entretenue tant par des scientifiques, des non-sachants, que par des réseaux sociaux. Une situation complexe qui ralentit les diverses campagnes de vaccination surtout en Afrique au sud du Sahara.

Selon une récente enquête d’Afrobaromètre dans cinq pays (Bénin, Libéria, Niger, Sénégal et Togo), 60% de  citoyens hésitent à se faire vacciner. Les origines de cette hésitation sont multiples. Pour ces citoyens interrogés, ces vaccins n’offrent  pas non seulement une sécurité mais aussi sont inefficaces. L’insaisissabilité de leurs effets secondaires fait craindre des décès. Outre ces cas, les croyances religieuses jouent également un rôle déterminant de l’hésitation à se faire vacciner. Beaucoup (90 personnes sur 100) pensent que la prière est plus efficace que la vaccination selon une étude réalisée au Niger et au Liberia. Par ailleurs, d’aucuns par de la vaccination comme une arme biologique pour contrôler la démographie surtout en Afrique.

Aussi, les essais vaccinaux antérieurs sur le continent africain avec des pratiques  médicinales contraires à l’éthique ont-ils eu d’impacts négatifs sur le vaccin anti-Covid et ont renforcé la défiance vis-à-vis des divers vaccins.

Au-delà de ces aspects qui sont à l’origine des hésitations, vient s’ajouter un autre phénomène. La désinformation sur les réseaux sociaux.

En effet, les rumeurs et la désinformation font plus de ravages que le coronavirus lui-même. S’il est vrai que la pandémie de Covid-19 est une catastrophe sanitaire, la désinformation sur le vaccin sera pire a l’allure où vont les choses.

Selon la banque mondiale, une étude de moindre envergure à Addis-Abeba a montré que la réticence est 3,6 fois plus forte chez les personnes s’informant sur les réseaux sociaux que chez celles qui se fient à la télévision et à la radio.

En clair, il faut dire la vaccination ne doit  pas être vue comme un problème mais plutôt comme une des solutions contre cette pandémie qui continue de pousser très loin les limites de la science.

De toute évidence, sachons rester unis face à l’adversité qui est aujourd’hui le virus de coronavirus.

Toutefois, un traitement préventif AstraZeneca baptisé AZD7442 donne une lueur d’espoir contre le Covid-19 et se présente comme une alternative acceptable pour les « antivax » selon les résultats publiés ce 20 août. Le laboratoire anglo-suédois AstraZeneca Compte faire une demande d’autorisation pour commercialiser ce traitement d’ici la fin de cette année.