Par Régis Hounkpè et Madeleine Banyolag

La guerre russe en Ukraine, les rivalités stratégiques entre la France et la Russie ou entre la Chine et les Etats-Unis dans l’Indopacifique et en Asie du Sud-est, la guerre commerciale entre l’Union européenne et le géant d’Asie sont autant de marqueurs qui revitalisent le concept de la puissance, qu’elle soit contestée, surjouée ou affirmée. En Afrique francophone tout particulièrement où le chassé-croisé diplomatique entre la France et la Russie détermine l’importance de cette partie du continent, la place de la Chine semble minorée alors d’un point de vue politique et stratégique, alors que celle-ci est définitivement installée comme un acteur prédominant des relations internationales ayant ses vues sur ce pan africain. Armée d’un instrument inédit déjà actionné à travers le monde, l’Initiative de la Ceinture et de la Route constitue clairement la pièce maîtresse de la puissance chinoise, à la conquête des marchés économiques et des sphères d’influence à l’échelle internationale.

L’initiative de la Ceinture et de la Route, chaînon accélérateur de croissance.

    L’Initiative de la Ceinture et la Route est un instrument de l’hégémonie chinoise dans le monde, tant elle propose d’implémenter son modèle de croissance économique libérale, à contre-courant de l’idéologie matrice de la politique communiste professée par les élites du pays. En Afrique et d’ailleurs dans le monde, la Chine n’exporte nullement son modèle politique, au nom du principe de non-ingérence dans les affaires internes de chaque pays et encourageant fortement la réciprocité, mais elle axe toute sa coopération et le déploiement de la stratégie internationale sur les investissements, le commerce international, les accords économiques. En Afrique francophone, les incursions économiques ne datent pas de la dernière décennie. Si elles ont l’avantage de provoquer le réveil des oppositions entre ceux qui continuent de croire en la perpétuité d’un pré-carréfrançais et ceux qui prennent l’option d’une rupture fondamentale avec la France par l’entremise économique de la Chine.

La Chine, explorateur multiséculaire de l’Afrique, opportunément en habits neufs.

Les premiers échanges commerciaux entre le continent et la Chine datent du temps de la dynastie Han (206 avant J.C.- 220 après J.C.) On raconte que des explorateurs chinois ayant fait le tour du monde entre 1421 et 1423 ont fait connaissance avec les côtes africaines. Après la Seconde guerre mondiale, la Chine sous Mao (ancien président du Parti Communiste Chinois et de la République populaire de Chine) reviendra sur le continent africain en tissant des liens politiques avec les nations africaines de l’ère postindépendance. Mais la véritable ruée de la Chine s’est opérée à la fin des années 1990 avec un pic dans les années 2000 dans les échanges commerciaux qui au début de l’an sont de 10 milliards de dollars et caracolent en 2014 à 220 milliards. En 2022, année de référence, tumultueuse de par la pandémie du Covid et de la guerre russe en Ukraine, les chiffres ont atteint 282 milliards. Elle est de fait, la puissance dominante en matière d’échanges commerciaux en Afrique.

L’émergence économique de la Chine ainsi que son développement spectaculaire n’ont cessé de susciter beaucoup d’interrogations et de curiosité, parfois même de craintes et de virulentes critiques. Désormais considérée sur la scèneinternationale comme une puissance à part entière, l’empire du milieu propose un modèle de développement reposant sur une séparation absolue entre liberté économique et liberté politique. Cette séparation s’explique du fait du caractèretypique de sa structure sociale qui est en mouvement perpétuel justifiant de ce fait une politique étrangèreenthousiaste et dynamique. Enthousiaste du fait de sa proportion d’usage de symbolique d’une part et d’autre part dynamique du fait de sa diplomatie de séduction favorisant ainsi son ubiquité géostratégique. Désireuse de façonner le système international en fonction de ses intérêts, la Chine entend se singulariser par rapport aux Etats-Unis, l’hyperpuissance économique et politique, sur des dossiers comme le changement climatique ou l’aide au développement. Et pour concrétiser l’équilibre voire le dépassement par rapport au concurrent Etats-unien, la puissance asiatique construit progressivement une multipolarité asymétrique. Multipolarité pour signifier que le temps de la domination occidentale est révolu. Asymétrique pour indiquer que les rapports de force évoluent en sa faveur. Dès lors, pour conforter ses ambitions, elle se donne pour objectif de marquer sa présence que ce soit en Europe, en Asie, au Moyen-Orient ou encore en Afrique par des réalisationsponctuelles et concrètes.

Depuis la moitié des années 1990, plusieurs indicateurs témoignent d’une montée en puissance chinoise sur le continent africain. La Chine étant devenue à cette époque, le second partenaire de l’Afrique mais aussi un investisseur direct et l’un des bailleurs de fonds. C’est dans ce sens qu’àpartir de la Conférence de Bandung, elle insufflera progressivement  la  «Construction d’une communauté de destin sino-africaine » où elle s’engage à œuvrer avec les pays africains à renforcer la synergie des stratégies de développement , à accroitre les échanges des expériences sur la gouvernance, la réduction de la pauvreté et le développement , notamment le développement socio-économique dans les régions rurales, l’égalité des genres et l’autonomisation de la femme et de la jeunesse. Soutenir les efforts des pays africains visant à réaliser le développement et le redressement et à mettre en œuvre l’Agenda 2063 et son premier plan décennal en vue d’un développement autonome et durable le tout adossé sur une politique du gagnant-gagnant. Il est clair que l’aide publique multisectorielle de Pékin sur le continent n’est pas anodine mais est plutôt la résultante d’une volonté de marquer un élan inédit.

Pays du tiers-monde, unissons-nous sous mon magistère !

    Au nom de la solidarité des pays frères tiers-mondistes qui est fondamentalement un argument diplomatique et un paravent idéologique qui rejette la domination occidentale, cette coopération sud-sud que propose l’Empire du milieu est accueillie avec enthousiasme par les Etats africains du fait de la souplesse du système de conditionnalités et des offres d’apparence alléchante qui l’accompagnent. C’est dans cet état de continuité de la coopération Chine-Afrique que s’inscrit l’initiative de la Route et de la Ceinture de la Soie, qui non seulement marque le passage d’une politique étrangère patiente, progressive et à finalité régionale à une politique proactive, multisectorielle et à finalité globale àtravers l’ensemble de ces projets tout en démontrantclairement les nouvelles variables du ‘Consensus de Pékin’. Signifions que cette initiative dans son discours souhaite entreprendre une coopération diversifiée conformément aux principes d’égalité, de bénéfices communs et de développement commun d’ un appel à participation de toutes les parties prenantes du projet.

L’adhésion de l’Afrique particulièrement francophone à cette initiative est révélatrice des difficultés dont elle fait face pouratteindre le développement d’où sa main tendue vers l’aide extérieure. Depuis plus d’une décennie, elle est le théâtred’une succession de crises à la fois sécuritaires, politiques, et même sanitaires qui mettent à mal le fonctionnement des aspects de sa propre vitalité territoriale et politique. Cette situation la met incontestablement en position de vulnérabilitéface à ces puissances qui sont à la quête d’un positionnement. Par conséquent, la ‘Ceinture et la Route’ est un outil fondamental dans la consolidation de l’activisme diplomatique chinois sur la scène internationale d’une part, et un outil frontal vis-à-vis des Etats-Unis le rival volontairement désigné, historiquement déclaré et marginalement contre la France en Afrique francophone ou l’Union Européenne dans le reste du continent. En effet, cette nouvelle architecture de la coopération globale par ses dispositifs et procédés d’interventions a pour but de légitimer son discours solidariste, celui qui fédère et opère une attraction de plus en plus croissante sur l’ensemble des nations se considérant opprimées par la colonisation, la domination et l’hégémonie occidentale. La Chine se veut préceptrice d’une nouvelle forme d’aide internationale, mâtinée d’idéologie et de bons sentiments à l’égard de peuples démunis et n’arrivant pas à émerger malgré les perfusions européennes, américaines ou des institutions internationales dont l’allégeance les rend suspectes au regard de leur tropisme occidental selon Pékin, mais aussi Moscou et la plupart des capitales professant une logique alternative. De ce point de vue, la Chine dispose des moyens, des ressources, de la légitimité diplomatique (premier système diplomatique depuis 2017, évinçant les Etats-Unis au nombre des ambassades et des consulats dans le monde).

Puissance aidante, puissance dominante, l’équation de Pékin

    Partant du postulat que l’aide publique au développementdésigne d’une part un système international de transferts de ressources publiques qui met en contact des pays « donateurs » et des pays « bénéficiaires » et d’autre part repose sur un agrégat statistique précis, objet de débats, conçu dans le but de mesurer l’activité de ce système en vue de contribuer au développement, la Chine en Afrique ne fait que s’adapter aux temps nouveaux avec son instrument de la Route de la Soie. Au-delà, des capitaux financiers, des compétences, des pratiques, des technologies, des valeurs qui sont transmis, cette aide faite de dons, d’investissements, de prêts a pour objectif d’améliorer le niveau de vie des populations. Il est de toute évidence que l’initiative de la Ceinture et la Routes’inscrit dans cette philosophie de l’aide publique au développement avec pour particularité qu’elle appartient au monde entier et est ouverte à tous les partenaires. En effet, cette construction conjointe du développement axée sur la coordination des politiques, l’interconnexion des infrastructures, la facilitation du commerce, l’intégrationfinancière et la compréhension mutuelle des peuples sont passées de la conception à l’action, des perspectives à la réalité, d’une initiative à un bien public largement applaudi par le monde entier. Certes plébiscité particulièrement par les pays africains francophones, il convient minutieusement de scruter les réelles motivations du discours solidariste qui constitue le socle même de cette initiative chinoise. Si nous nous en tenons aux indications données par l’Empire du milieu à ce sujet en août 2018 lors du cinquième anniversaire de ce grand projet mondial, qui précise qu’il ne s’agit plus d’une planification à « grands traits » des actions concrètesmais de passer maintenant aux « traits fins » afin d’aboutir àun développement durable. Autrement dit, il est question de mettre en action le multilatéralisme dont promeut le Consensus de Pékin. Ce modèle de développement ne se limite pas au développement des infrastructures, ni même au partage commercial ni même à l’innovation mais établit une nouvelle ère de la mondialisation. C’est dans cette perspective, que la Chine émet son ambition de contribuer au développement social de l’Afrique, en orientant ses engagements dans les domaines de la santé publique, l’éducation et le partage de savoir. Secteurs clés qui prennenten compte la préservation et le bien-être des populations vulnérables exige la mobilisation que ce soit en période normale ou de crise, des actions qui le plus souvent relève de la diplomatie humanitaire. De ce fait, elle entend continuer àrenforcer la solidarité et la coopération conformément au principe de sincérité, de pragmatisme, d’amitié et de franchise.

Cette solidarité se matérialise par des dons, des aides sans contreparties, des prêts sans intérêts et des créditspréférentiels selon les besoins et situations réels. Constat est de relever que cette diplomatie au visage fleuri reste toutefois dans un melting-pot de l’aide publique au développement au point il est difficile de démêler la philosophie humanitaire de ces projets sociaux de la philosophie de rentabilité économique. Et au-delà de tous ces gains, le plus important ou mieux celui qui mobilise l’ensemble de ce pro-activisme chinois : s’imposer comme une puissance incontournable en Afrique et dans le monde, devenir un acteur indépassable dans les relations internationales, s’ériger tel un pôle alternatif de résolutions des crises et des conflits dans le monde. Aujourd’hui Pékin qui a réalisé un coup de maître diplomatique en tant que médiateur entre l’Arabie Saoudite et l’Iran, reléguant les Etats-Unis en observateur passif, est scruté par toutes les diplomaties internationales pour son positionnement dans la guerre russe en Ukraine.Le retour à la paix dans cette inextinguible crise pourrait-il être l’œuvre de la Chine ? Tout est possible.

Le tandem Chine – Afrique, de quoi est-il le nom ?

     Les relations d’amitié et de coopération qu’entretiennent la Chine et l’Afrique constituent une composante importantedans la compréhension des lignes directives de l’initiative de la Ceinture et la Route. « Aujourd’hui, l’amitié a résisté àl’épreuve du temps et des aléas internationaux, c’est ce que nous sommes de part et d’autre toujours restés fidèles, dans le développement de nos relations, aux justes principes de l’amitié sincère ». Ces déclarations lors du sommet de Beijing du FOCAC en 2006, traduit à juste titre la mise en avant du bienêtre comme valeur essentielle dans les échanges sino-africains. Il semble alors qu’une réforme de l’aide s’impose mais cela se résume en général à en offrir mieux ou davantage. Ce revirement de situation pour la plupart du temps s’explique par la non-adaptation de l’aide aux réalités locales des pays bénéficiaires. L’exemple de l’aide publique au développement délivrée par les Occidentaux et tout particulièrement la France prouve à suffisance que les dispositifs de soutien financier aux économies africaines et pour supporter les dynamiques sociales est symptomatique de l’échec de cette politique de solidarité interétatique. Cela fonctionnerait-il mieux avec la Chine ?

Le choix de la République Populaire de Chine à vouloir prendre suffisamment de « précautions » dans ses actes pour ne pas violer la souveraineté des Etats Africains et dans le souci de garder et pérenniser l’image de grand ami de l’Afrique en général et francophone en particulier ainsi que ses avantages sur le pré-carré en réalité dans la plupart de cas, pose un problème d’écart entre ce qui est dit et ce qui est fait.Par ailleurs, soutenir par exemple ses entreprises pharmaceutiques au transfert de technologie aux pays africains, partager son expérience en matière de lutte contre les maladies contagieuses, participer à la formation de la jeunesse, revient à traiter en partie les besoins et problèmes des populations. Rappelons que pour la plupart des pays d’Afrique, les relations sino-africaines prennent leur envol au lendemain de leur indépendance. Ces relations au fil du temps, ont été plus économiques, commerciales qu’humanitaires. Il est visible qu’il est difficile mais pas impossible pour Pékin de s’investir plus dans ce volet ou au même titre que ces actions économiques. Il n’est plus question de poser des actions ponctuelles dans le domaine du socialmais elles doivent être permanentes. Ce passé douloureux qu’elles ont en commun n’induit pas qu’elles partagent les mêmes trajectoires de développement, ni les mêmes défis. Dèslors, peut-on réellement parler de «Destin commun» entre la Chine et l’Afrique, dans la mesure ou contrairement à «  l’Empire du Milieu » qui à partir de son modèle de développement a su s’imposer en tant que puissance économique, qu’en est-il de l’Afrique qui peine à trouver son modèle de développement au point elle reçoit de part et d’autres des investissements colossaux et qui ne semble pas être suffisant pour son développement qu’il soit économique, social ; qui peine à se départir des menaces qui nuisent à sa sécurité intérieure sans l’appui extérieur. Ainsi, réduire le taux de pauvreté dans l’objectif de réaliser un développement commun ne se limite pas à définir des bonnes politiques économiques mais consiste à prendre également en compte les besoins de toutes les couches sociales vulnérables et de faciliter leur inclusion sociale, un respect de l’environnement pour parfaire la cohésion.

Adopter une posture humanitaire permanente revient également à faire une démarcation entre l’investissement économique et celui du social. Il ne suffit pas de faire des dons sans contrepartie à l’endroit du social et de le mentionner dans les accords de coopération économique et technique. Les programmes d’aides, les plans d’assistance ou d’urgence que propose cette initiative fait bel et bien partie du langagehumanitaire mais trouve la difficulté à contribuer de manière pertinente au développement social du fait de l’orientation matérielle et humaine que Pékin lui attribue ; car elle estime dans sa diplomatie, que la croissance économique servira de tremplin au développement social. L’Afrique fait face à son destin, confrontée à diverses crises sécuritaires et politiques, sociales et environnementales. Les partenariats internationaux entamés depuis plusieurs décennies ont démontré leur efficacité moindre. Aujourd’hui, la Chine trace son sillon et l’Initiative de la Ceinture et la Route de la Soie a pour projet de renforcer les liens économiques avec le continent. Est-ce exclusivement pour la croissance chinoise et pour le transfert immédiat des devises à Pékin ou Shanghai ? Est-ce pour partager la croissance et impliquer la Chine dans le développement économique des pays africains ? Il s’agit pour l’ogre chinois, de répondre aux temps qui viennent, plein d’incertitudes en Europe, dans la zone Asie-Pacifique, au Proche et au Moyen-Orient.

Aujourd’hui, l’Afrique dans les relations internationales est plus qu’un choix, elle est devenue une évidence pour toutes les puissances du monde d’une part et les nations émergentes d’autre part pour des raisons de contrôle diplomatique, de relais de croissance économique, ou de rivalité stratégique. Pour que la Chine devienne le « Grand » qu’elle souhaite, la diplomatie, l’économie, la stratégie ne sauront efficaces que si le capital humain et le respect de l’autre deviennent non une variable d’ajustement, mais une condition forte et durable de tout partenariat. D’autres nations et puissances sur le continent, qui n’ont pas su tirer les leçons en la matière, perdent en influence et en capacité de rayonner sur la scène internationale. La France en est l’illustration patente.

    En définitive, les pays africains et le continent, ont les atouts et les attributs de puissance, leur permettant d’être à la table des Grands de ce monde, d’être l’hôte principal qui convie Europe, Chine, Etats-Unis, Russie, France sur la scène internationale. Il ne tient qu’aux pays africains de cesser d’être le menu ou être en bout de table. La question de la diversification des partenariats extérieurs et diplomatiques et de la souveraineté réelle se pose indistinctement avec gravité et vulnérabilité, mais elle ne peut être éludée, ne serait-ce que pour assurer à moyen et long terme, les équilibres globaux et internationaux.

 

*Les auteurs

Régis Hounkpè, Béninois, enseignant et analyste en géopolitique et relations internationales. Il est le fondateur et directeur exécutif d’InterGlobe Conseils, cabinet-conseil international spécialisé en expertise géopolitique et communication stratégique et travaille avec des personnalités politiques, des États, des ambassades et consulats ou encore des entreprises et multinationales. Il intervient en géopolitique de l’Afrique en Master 1 à l’université de Reims Champagne-Ardennes, au Centre de Valorisation Professionnelle de Tunis et à l’Ecole nationale supérieure des armées de Porto Novo au Bénin. Régulier chroniqueur et intervenant sollicité pour la presse internationale et spécialisée, il est éditorialiste de l’émission D’Cryptage Géopolitique de Bénin Télévisions.

BANYOLAG Madeleine Faela est Camerounaise et doctorante en Relations Internationales. Diplômée d’un master II en Sciences Politiques à l’Université de Yaoundé II qu’elle a consacré à la coopération humanitaire entre la Chine et le Cameroun, elle est actuellement inscrite en cycle de doctorat en Relations Internationales à l’Institut des Relations Internationales du Cameroun (IRIC). Dans le cadre de ses travaux de recherche sur la sécurité humaine, scientifique en herbe, elle est auteure d’un article portant sur l’impact de la Covid-19 sur la politique étrangère des pays occidentaux publié par l’Ecole Supérieure de Droit, Sciences Politiques et humaines de l’Université Internationale d’Agadir. Par ailleurs, elle est chargée d’études au Cabinet InterGlobe Conseils.


REFERENCES BIBIOGRAPHIQUES

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BANYOLAG Madeleine Faela, « La Coopération entre le Cameroun et la Chine », mémoire en vue de l’obtention du Master II en Sciences politiques, Université de Yaoundé II, 2019-2020.

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BUREAU DU GROUPE DIRIGEANT POUR LA PROMOTION DE LA CONSTRUCTION DE LA ‘‘CEINTURE ET LA ROUTE’’, « Construction conjointe de la ‘‘ceinture et la route’’ Progrès, contribution et perspectives », 2019, pp.1-23

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SOGGE David, Les Mirages de l’aide internationale. Quand le calcul l’emporte sur la solidarité, Paris, Enjeux Planètes, 2003.