« Leadership féminin au cœur de la promotion du commerce et de l’industrie » . Tel est le thème développé à l’occasion de l’édition 2024 de la Journée internationale de la femme. Pour ne pas rester en marge de la tradition, les femmes de la SIPI-Bénin se sont associées le vendredi 08 mars 2024 à Cotonou à celles du ministère de l’Industrie et du commerce (MIC) pour célébrer dans l’allégresse la journée internationale des Droits de la Femme. A travers la célébration de cette journée avec les femmes du MIC, le personnel féminin de la Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ) veut renforcer les liens au sein du secteur industriel et promouvoir une collaboration encore plus étroite.  « En unissant nos forces, nous aspirons à créer un environnement où les femmes de différentes entités peuvent partager leurs expériences, s’inspirer mutuellement et travailler ensemble pour renforcer l’autonomisation féminine dans le domaine industriel. Cette célébration reflète notre engagement commun envers l’égalité, la diversité et la croissance collective de notre communauté industrielle »renseigne le service de la communication de la GDIZ.

La présidente du comité d’organisation de la fête, Carmelle Chadaré a, de son côté, salué les avancées notoires en matière des droits de la femme. Mais elle n’a pas manqué de préciser qu’en dehors des efforts réalisés jusque-là, les droits de la femme sont encore mis à mal par endroit tout en rassurant les qualités exceptionnelles dont elles font montre dans plusieurs domaines de la vie. « Elle a un rôle crucial à jouer dans le développement durable » a-t-elle indiqué tout en exhortant les autorités à veiller à la préservation des droits et à la promotion de la femme à divers niveaux de responsabilité.

 La ministre de l’Industrie et du Commerce Shadiya Alimatou Assouman a, pour sa part, rendu hommage à toutes ces femmes qui ont lutté pour que la journée du 8 mars soit une réalité. Selon elle, il faut que les femmes commencent à diversifier leur formation et s’affirment à travers son éducation et qu’elles ne devront plus être réduites à leur simple statut de femme.  « Nous sommes encore considérées comme des risques. Très peu de banques font confiance aux femmes parce qu’elles sont considérées comme des risques, pas parce qu’elles ne remboursent pas. Mais parce qu’elles se disent qu’elle peut toujours investir dans sa famille » a-t-elle signifié.

 Par Roland AFFANOU