«La chefferie traditionnelle était la seule voix qui manquait au débat pour réussir le défi d’un continent africain uni et développé»
Au détour d’un entretien express, Sa Majesté Aganman-Tchedji AGBODANDE lll, Président de la Cour suprême des Rois d’Afrique ( Csra ) a exposé dans votre magazine panafricain, la mission de l’organisation qu’il dirige, sa vision avant de montrer les avantages de sa Cour pour le l’Afrique et le reste du monde.
Lisez plutôt…
L’Autre Afrique : Vous avez été élu président de la Cour suprême des Rois d’Afrique ( Csra ) à l’issue d’un long processus. Votre réaction
Sa Majesté Aganman-Tchedji AGBODANDE lll : C’est d’abord un sentiment de joie, d’une volonté comblée, mais dans le même temps nous voyons l’énorme travail qui nous attendait en tant que président de la Cour Suprême des Rois d’Afrique. Voyez vous, c’est le tout premier mandat de l’organisation. Il faut donc faire la fondation de cette maison Africaine qui a en son sein trente six (36) pays membres et a des bureaux de représentation déjà dans une dizaine de pays. Les autres pays sont à pied d’œuvre pour l’installation de leur bureau.
Présentez nous la cour suprême des Rois d’Afrique
La Cour Suprême des Rois d’Afrique (CSRA) est une organisation qui a en charge la gestion des Rois, Reines, chefs traditionnels,chefs coutumiers, Princes et Princesses d’Afrique.
Quelle est la mission de la Cour Suprême des Rois d’Afrique CSRA ?
La Cour Suprême des Rois d’Afrique a pour mission essentielle:
– De sensibiliser les Rois, Reines chefs traditionnels et Chefs coutumiers, Princes et Princesses pour contribuer efficacement au développement des nations d’Afrique et de faire de la recherche appliquée sur les valeurs fondamentales des sociétés traditionnelles, recherche qui induit les invocations et produit de la richesse.
– D’assister les dirigeants dans les pays africains à résoudre les conflits d’ordre général.
– D’organiser la chefferie traditionnelle à lutter contre les violences faites à la gente féminine à l’enfance juvénile et a oeuvré pour leur épanouissement.
– Travailler pour le rayonnement d’un climat de paix, de dialogue social pour la sauvegarde des acquis démocratique dans les pays africains.
– Promouvoir le patrimoine culturel et cultuel des pays africains.
Vous organisez très bientôt un forum au Bénin. Parlez nous en .
Merci bien, juste après notre investiture dans nos fonctions en tant que président de la Cour Suprême des Rois d’Afrique (CSRA) nous avons au cours de nos premières sessions constaté que l’insécurité règne dans nombre de pays d’Afrique surtout sur le continent africain. Sur le plan mondial aussi il se passe tous les jours évidemment des actes d’insécurité. Mais nous avons voulu commencer par le continent africain d’abord. Puisque au plan mondial aussi, nous sommes bien conscients du même phénomène et nous ne croiserons pas les bras, car s’il se passe quelque chose sur les autres continents, l’Afrique a automatiquement des répercussions.
Après ce constat d’insécurité, nous avons décidé à l’unanimité avec nos pairs de contribuer à la lutte contre ce fléau qui n’a que trop duré, nous l’avons nommée en organisant une grande rencontre dénommée : FORUM Des Chefs Traditionnels Pour LA PAIX, LA RÉCONCILIATION ET DE LA LUTTE CONTRE L’INSÉCURITÉ GRANDISSANTE DANS l’Afrique ET LES CARAÏBES. Voyez vous nous ne pouvons pas faire le développement dans l’insécurité, ni dans la division. Il nous faut donc être en paix pour faire tout ceci d’où la dénomination que nous avons donnée au forum.
Quel appel avez-vous à lancer aux chefferies traditionnelles et en Afrique ?
L’appel que nous avons à lancer à la CHEFFERIE TRADITIONNELLE en général c’est d’abord la culture de l’amour du prochain entre nous. Aujourd’hui dans les autres composantes de la société nous constatons la division, les rivalités politiques et autres. Alors la chefferie traditionnelle était la seule voix qui manquait au débat pour réussir le défi d’un continent africain uni et développé donc quand aujourd’hui nous avons une organisation Africaine d’un tel format, nous devons taire nos petites querelles de guerre de leadership puisque nous acteurs de la mobilisation sociale sommes appelés à prêter main forte à nos gouvernants pour réussir le pari du développement.
Il nous faut donc rester unis. Nous allons aussi profiter par votre canal pour convier les acteurs de la tradition endogènes d’Afrique qui ne sont pas encore membres de bien vouloir faire leurs adhésions pour être prise en comptes pour des opportunités et possibilités qu’offre la Cour Suprême des Rois d’Afrique CSRA notre organisation Commune merci.
Propos recueillis par RB